Une campagne pensée pour le terrain
La campagne de Zohran Mamdani montre un candidat au milieu des gens, dans la rue, en action. Les visuels mêlent photos de terrain, pancartes, foule et gestes, loin du portrait institutionnel figé. C’est une communication qui mise sur l’incarnation et le collectif plutôt que sur la mise en scène.
Codes militants, culture web
Couleurs franches, typographies massives, messages courts, formats adaptés au scroll, la direction artistique reprend les codes des affiches militantes et des réseaux sociaux. Le résultat est très lisible, percutant et reconnaissable au premier coup d’œil sur mobile.
Une source d’inspiration pour le local
Pour une collectivité, une association ou une PME à Rouen, cette campagne montre qu’on peut rendre des sujets complexes plus accessibles avec des visuels simples, cohérents et humains. Une bonne identité n’est pas qu’une question de budget, mais de clarté dans les messages et de constance dans les choix graphiques.
Le 5 novembre 2025, Zohran Mamdani, 34 ans, a été élu maire de New York, devenant le plus jeune maire de la ville depuis plus d’un siècle et son premier maire musulman. Au-delà du résultat politique, plusieurs médias ont souligné la force de sa communication : identité claire, codes visuels urbains, forte présence digitale et messages très partageables. C’est un bon cas d’école pour nous, graphistes et communicants, même à Rouen.
1. Un récit politique incarné visuellement
La campagne de Mamdani s’appuie sur une histoire : celle d’un élu de terrain, passé par le Queens, qui parle de coût de la vie et de services publics. Cette narration a été relayée par une communication très uniforme : mêmes photos de meetings, mêmes cadrages, même ton sur les réseaux. C’est ce qui a donné l’impression d’une campagne “maîtrisée” et moderne.
Le monde.fr
2. Une identité visuelle urbaine, lisible et déclinable
Contrairement aux palettes très institutionnelles qu’on voit souvent dans les campagnes américaines, la sienne joue davantage la carte de la proximité new-yorkaise : visuels très contrastés, typos sans-sérif, codes graphiques proches de l’affichage culturel. C’est ce que montrent les galeries photos publiées au lendemain de sa victoire. Résultat : on identifie la campagne dans le fil, même sans lire le texte.
The guardiann
3. Cohérence print–digital et formats vidéo
La campagne de Mamdani a aussi beaucoup circulé parce qu’elle était facile à reprendre par les soutiens : slogans courts, formats vidéo adaptés, présence forte sur les réseaux (X, Instagram, YouTube). C’est ce que rapportent plusieurs médias américains qui expliquent son “ascension inattendue”. Pour un graphiste ou un service com, ça montre qu’on ne peut plus penser l’affiche sans penser le reel derrière.
Al jazzeera
4. Application locale : collectivités, assos, entreprises à Rouen
Ce type de campagne est intéressant pour nous parce qu’il prouve qu’un design clair peut porter un message politique ou institutionnel. À l’échelle d’une mairie, d’une association culturelle ou d’une entreprise rouennaise, on peut appliquer la même logique :
- définir un message central (événement, saison culturelle, projet urbain),
- créer un système graphique cohérent,
- décliner sur print + réseaux + vidéo,
- garder le même ton visuel pendant toute la durée de la campagne.
C’est précisément ce que je propose dans mon activité de graphiste à Rouen : conception graphique, web et vidéo pour avoir une communication qui se voit, qui reste et qui peut être partagée.
#Rouen #metropole #departementdelaseinemaritime
Sources :
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1 – Le monde.fr
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2 – The guardiann
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3 – Al jazzeera
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Identité de marque simplifié
Pour un graphiste indépendant à Rouen, leurs rebrands sont des laboratoires d’idées.



